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ACTUALITES

Découverte en 2015 d'une nouvelle espèce pour la réserve naturelle régionale  des Isles du Drac en Isère : le sphinx chauve-souris (Hyles vespertilio).

 

Cette espèce fréquente les zones de graviers le long des rivières dans les vallées chaudes et sèches.

 

D'après les données actuelles, le sphinx chauve-souris a une répartition sud-sud-est en France, semblable à celle du sphinx de l'argousier (espèce patrimoniale à l'échelle de la Réserve). 

Source photo : Marie Champagne

Découverte en 2016 d'une nouvelle espèce protégée régionale pour la commune de Dargoire (Loire) : la renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus).

Une quinzaine de pieds ont été observés dans une mare alimentée par un ruisseau. Cette espèce aquatique fréquente les bords vaseux et limoneux des mares et cours d’eau, soumis à exondation, et même parfois les trouées des prairies à Joncs.

 

D'après les données actuelles (pifh 2016), la renoncule scélérate est connue dans l’ensemble des départements de Rhône-alpes. La station observée est à quelques kilomètres des stations connues du département du Rhône (Saint-Andéol-le-Château,...).

 

Source photo : tela botanica

Découverte en 2017 d'une nouvelle station d'espèce protégée régionale pour la commune de Bourg-lès-Valence (Drôme) : la renoncule scélérate (Ranunculus sceleratus).

 

Cinq pieds ont été observés en bordure du Rhône. Cette espèce aquatique fréquente les bords vaseux et limoneux des mares et cours d’eau, soumis à exondation, et même parfois les trouées des prairies à Joncs.

 

D'après les données actuelles (pifh 02/2019), la renoncule scélérate est connue sur la commune mais n'a pas été observée depuis 1999.

 

Source photo : Marie Champagne

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Découverte en 2018 de plusieurs espèces remarquables sur la commune de Montrevel-en-Bresse (Ain) par exemple pour la flore : l'orchis à fleurs lâches (Anacamptis laxiflora) et la fritillaire pintade (Fritillaria meleagris).

Ces découvertes ont été réalisées dans le cadre de la réalisation du Plan de gestion environnemental  2018-2022 et bocager 2018-2032 de l'Espace Naturel Sensible (ENS) du "bocage bressan du Sougey".

 

D'après les données actuelles (pifh 2018), la fritillaire pintade est connue dans les départements de l'Ain et du Rhône notamment dans les bassins de la Saône et du Rhône, en amont de Lyon.

L'orchis à fleurs lâches est présente par tâches sporadiques dans tous les départements rhônalpins.

 

Source photo : Marie Champagne

Inventaires complémentaires de zones humides de 2015 à 2019 de 180 zones humides sur 60 communes soit un total de 42,8 ha sur le territoire de la Métropole de Saint-Etienne et du Syndicat Mixte du Gier Rhodanien.

Ces inventaires viennent en complément des études départementales des zones humides.

Ils ont été menés dans le cadre de l'accompagnement des communes dans l’intégration des zones humides dans les documents d’urbanisme.

Notre mission s'est focalisé notamment sur les zones humides supérieures à 1000 m².

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Source photo : William TACHON

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En mai 2018, lors d'un inventaire complémentaire des zones humides dans le département de la Loire avec Mael DUGUE (MD Environnement / Natura-Scop), nous avons eu la surprise de découvrir une belle station d'Agripaume cardiaque Leonurus cardiaca sur la commune de Farnay.


Cette plante, en danger d'extinction sur la liste rouge de Rhône-Alpes, n'avait pas été ré-observée sur cette commune depuis 1840 (Seytre E. Jean-Etienne) d'après le site du PIFH.

 

Cette espèce nitrophile se retrouve souvent mélangée à des orties, dans des zones rudérales, des bords de cultures ou de chemins ou encore au niveau de ruines. Elle était auparavant utilisée pour ses propriétés tinctoriales et médicinales.

 

Source photo : Mael Dugué

En 2019, dans le cadre de l'inventaire complémentaire des zones humides pour Saint-Etienne Métropole, plusieurs observations de Cuivré des marais Lycaena dispar ont été réalisées sur la commune de Saint-Maurice-en-Gourgois, Saint-Nizier-de-Fornas et Aboen en collaboration avec Maël DUGUE et Julien BOUNIOL.


Cette espèce de Lépidoptère Rhopalocère (= papillon de jour) est une espèce protégée en France.

 

Elle est inféodée aux zones humides ouvertes et se reproduit principalement sur les espèces d'oseille sauvage Rumex sp.

Source photo : William TACHON

 

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En mai 2019, dans le cadre d'une étude de faisabilité au sein du domaine skiable de Lélex, une station de Gagée jaune Gagea lutea a été recensée avec Marie CHAMPAGNE et Maël DUGUE.
Cette espèce aux fleurs jaunes et aux feuilles larges se rétrécissant brusquement aux extrémités est une plante que l'on peut retrouver dans les sous-bois frais et leurs lisières ainsi que dans les pâturages montagnards. Bien que noté comme espèce de préoccupation mineure en Rhône-Alpes, la Gagée jaune Gagea lutea est protégée au niveau national.

Bien que cette espèce soit relativement bien représentée sur les milieux prairiaux de la RNN de la Haute Chaîne du Jura à proximité, le recensement de cette station est tout de même remarquable. En effet, le recueil de données réalisé en amont des prospections de terrain auprès du PIFH et de nombreuses structures naturalistes locales et régionales n'a apporté qu'une seule donnée de présence certaine de la Gagée jaune Gagea lutea sur le domaine skiable. Or cette donnée n'était pas précisément localisée et datait de 1889.

 

Source photo : Mael Dugué

En 2020, dans le cadre deux missions d'inventaires différentes, plusieurs observations directes et indirectes de Muscardin Muscardinus avellanarius ont été réalisées sur la commune de Mizoën (38) et dans la vallée de la Valserine pour les communes de Septmoncel les Molunes (39), Mijoux et Chézery-Forens (01) en collaboration avec Maël DUGUE et Léane DARRE (stagiaire BTS GPN).


Cette espèce est un rongeur de la famille des Gliridés, connu aussi sous le nom de « Rat d’or ».

Présent sur les trois quarts du territoire métropolitain, les connaissances sur sa répartition restent très lacunaires mais l’intérêt pour cette espèce et sa prise en compte dans les études naturalistes améliorent les connaissances. Cette espèce protégée est présente  jusqu’à 1500 m d'altitude voir plus haut selon les auteurs.

Le muscardin est une espèce forestière des sous bois dense mais n’est pas strictement arboricole. On peut la retrouver dans les forêts feuillues étagées, les forêts mixtes à base de sapin en moyenne montagne, les fourrés divers et fructicées, ou encore les secteurs de bocages et de bosquets riches en feuillus ainsi que les lisières forestières.

 

Une donnée bibliographique citait l'espèce à Mizoën en 2005 et une autre dans la vallée de la Valserine à Mijoux en 2011.

 

L'installation des tubes nichoirs ou tubes nids (nest-tubes) à Muscardin s'est trouvé être une méthode de détection efficace dans la vallée de la Valserine.

Photo du haut : Nid de reproduction et un jeune muscardin à Mizoën dans un cornouiller sanguin - Source photo : William TACHON

Photo du bas : Tube nichoir à Muscardin avec un nid d'été (de sommeil) dans une haie de noisetiers - Source photo : Léane DARRE

 

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En mai 2020, dans le cadre du diagnostic écologique du projet de la voie verte "Via Valserina", un individu de Lamie tisserand Lamia textor a été observé sur la commune de Chézery-Forens le long de la Valserine sur un sentier.
 

Ce longicorne, autrement dit un membre de la Famille des Cerambycidae, de l'Ordre des Coléoptères est classé comme espèce "vulnérable" sur la Liste Rouge Régionale des Coléoptères saproxylophages. Cette espèce est plutôt rare au regard des connaissances actuelles.

Elle fait partie de la mission n°42 de l'Observatoire de la Biodiversité des Forêts (Noé Conservation).

Son habitat est constitué de ripisylves, de zones humides ou marécageuses. La larve se développe dans les souches et le bois encore vivant des arbres dépérissant de saules, peupliers, bouleaux et aulnes. Le cycle biologique est de 2 à 3 voir 4 ans suivant les auteurs. Cette espèce est ailée mais vole très rarement, on la trouve généralement marchant au sol dans la journée.


Environ une centaine de données sont connues dans la région AuRA (en février 2022).

 

Source photo : William TACHON

Etudes environnementales

Coopérative d'entrepreneurs 

Métiers de la forêt et de l'environnement

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